L’année 2021 s’achève dans quelques heures dans un ouf de soulagement. Car avouons-le, ce ne fut pas l’année de reprise que beaucoup espéraient après le traumatisme mondial du Covid-19 en 2020. Bien au contraire. Même si la planète a appris à vivre avec cette maladie, le Covid-19 s’est plus que jamais installé dans nos vies en 2021. Avec des mutations successives qui ont vu apparaître des variants encore plus pernicieux. Delta n’a fait que prolonger le cycle d’une pandémie bien partie pour s’éterniser. Et en ces derniers jours de l’année, c’est le variant Omicron qui remet une couche de panique et oblige les systèmes sanitaires à se remobiliser, voire à envisager de nouvelles mesures drastiques. Reconfinement par-ci, restrictions par-là.
Et pourtant, la maîtrise relative de la pandémie à la fin de l’année 2020 avait laissé l’espoir d’une année plus sereine. L’introduction de la vaccination apparaissait alors comme la voie vers un retour à la normale. 365 jours plus tard, les belles théories de l’immunité collective ont été battues en brèche par un vent de réticence et même de résistance, qui a considérablement freiné le mouvement et minimisé l’impact de cette solution. Les activistes anti-vaccins ont fait le job au moins la moitié de la population mondiale attend toujours d’être rassurée à la fois au sujet de l’efficacité des vaccins anti-Covid-19, et de leur innocuité. Et pour le moment, les chiffres de couverture vaccinale stagnent. L’Afrique et le Cameroun sont un véritable cas d’école à ce sujet. Voilà qui a suscité la réflexion du président de la République et président en exercice de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), lors du sommet extraordinaire du 18 août dernier. Paul Biya s’interrogeait alors sur l’atteinte de l’immunité collective tant recherchée, alors que « moins de 5% de la population de la zone était vaccinée. » Une campagne de masse a pourtant donné des résultats encourageants, indiquant clairement que le combat à gagner dans cette guerre, c’est bien celui de la communication et de la proximité.
En attendant que la vaccination atteigne sa vitesse de croisière, le Covid-19 a continué de dicter sa loi à l’économie mondiale. Les échanges internationaux ont singulièrement été impactés. Heurtés de plein fouet par un sévère renchérissement des coûts, dont le fret maritime. Conséquence : les marchés sont à la peine. Les produits de premières nécessité ont parfois manqué, souvent connu des hausses vertigineuses de prix. Ciment, riz, poisson, huiles végétales, poulet subissent les effets de la crise du Covid-19, malgré des mesures exceptionnelles prises par le gouvernement camerounais pour amortir le choc. La situation a du reste contribué à entretenir des divergences entre le secteur public et le secteur privé. N’empêche, la Stratégie nationale de développement (SND 30), nouvelle boussole vers l’émergence fait ses premiers pas. Et l’on ne saurait faire la fine bouche devant le frémissement de la transformation locale qui gagne clairement en intensité. De bon augure pour la transformation structurelle de l’économie camerounaise, pilier de...
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