« Nous sommes dans la finalisation des contrats »

Que faut-il retenir de votre récent séjour dans la ville de Garoua, qui abrite les équipes de la poule D ?
En réalité, il s’agissait d’organiser avec deux hôtels, la Benoué et Shalom, les derniers réglages qui consistent à appuyer les hôteliers dans les plans d’occupation de leur disponibilité en chambres. Shalom doit accueillir les arbitres et les officiels CAF. Pour la Benoué, où on est en finition, il fallait faire l’état des lieux des chambres exploitables en ce moment. L’hôtel ne sera pas fini en ces 108 chambres, mais il fallait structurer ce qui est disponible. 

Au-delà de ce séjour, pouvez-vous nous faire le point des activités de la commission hébergement et restauration ? 
D’une manière globale, nous sommes en ce moment dans la finalisation des contrats avec l’appui du ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs. Le Cocan établit un partenariat avec les différentes structures pour ce qui est l’hébergement et de la restauration pour chacune des catégories d’hôtes que les hôteliers doivent accueillir. Nous avons d’un côté les hôtels qui accueillent les équipes, et de l’autre, les hôtels qui accueillent les officiels CAF et leurs invités. Et aussi les hôtels des arbitres. Ces derniers sont la catégorie la plus sensible aux yeux de la CAF. Généralement, quand c’est possible, on organise leurs hôtels à part. C’est quand c’est vraiment impossible qu’on essaye de les mettre avec les officiels CAF, comme c’est le cas à Garoua et à Limbé.  

Contrairement au CHAN, où on a à faire aux joueurs amateurs, on sait que la Can regroupe des joueurs professionnels qui sont très exigeants. De manière concrète, qu’est-ce qui a changé en termes d’hébergement et de restauration ?
Nous sommes montés en puissance comparé au Chan. Pendant le Chan qui était un galop d’essai, nous avions essentiellement les hôtels de quatre étoiles et ceux de trois étoiles d’un certain standing. Nous avons les hôtels cinq étoiles qui sont entrés dans l’organisation de la CAN. La CAF a délocalisé son QG à l’hôtel Krystal à Douala. Pendant qu’ici à Yaoundé, elle a multiplié sa base qui n’est plus seulement au Hilton. Elle déborde le Hilton. C’est pareil à Limbe où un hôtel 5 étoiles a été réquisitionné pour la CAF et les arbitres. C’est à Bafoussam que l’hôtel Tagidor a été réquisitionné pour l’hébergement de deux équipes.

Entre les Vvip, les Vip, la CAF, le Cocan, les journalistes, les supporters, les touristes et autres visiteurs, l’offre hôtelière est-elle satisfaisante dans les différents sites de la compétition ?
Globalement, la carte hôtelière nationale du Came...