Tendance : le poisson d’eau douce en force

Divers aquaculteurs et pisciculteurs du Littoral formés à la production de cette denrée disposent aujourd’hui d’importantes quantités.

Dans le cadre de la stratégie gouvernementale d’accroissement de la production halieutique et de mise en œuvre de la politique d’import-substitution, la Caisse de développement de la pêche maritime (Cdpm) a formé plus de 300 aquaculteurs et pisciculteurs à travers le pays, dont 167 dans la région du Littoral entre 2020 et 2021. Aujourd’hui, la majorité des aquaculteurs ayant suivi ces formations disposent d’importantes quantités de poisson d’eau douce, dont une bonne partie a été commercialisée lors des fêtes de fin d’année.
C’est le cas de Dr Richard Etoke, actuellement en possession de quelque quatre tonnes de poissons clarias (silures) dans ses bacs aquacoles à Yamidjang (village de l’arrondissement de Dibombari, dans le Moungo). Il cible prioritairement les consommateurs de Douala. Joseph Zale, quant à lui, a 2,5 tonnes de poissons d’eau douce dans ses bacs à Nyala, dans l’arrondissement de Douala III. Approché par CT, il annonce avoir déjà lancé la commercialisation. Le kilogramme varie de 1800 à 2200 F. Il en est de même pour le jeune Joël Youkap, installé depuis peu au quartier Logbaba Chapelle (Douala III). Lui aussi compte jouer sa partition dans la disponibilité du poisson d’eau douce sur les marchés. Il dispose actuellement de près de deux tonnes de silures dans ses bacs.
Comme eux, des dizaines d’autres aquaculteurs et pisciculteurs sont parvenus à produire de grandes quantités de poisson, que les consommateurs peuvent se procurer dans les marchés et les supermarchés de la capitale économique. Et pour ceux qui souhaitent s’évader loin du centre-ville de Douala, Laurence Tissi propose du poisson d’eau do...

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