Prévention routière: Des contrôles sous haute tension

L’action de la gendarmerie a été saluée le week-end dernier sur l’axe Yaoundé-Mbalmayo-Ebolowa-Sangmelima, malgré quelques cas de colère et d’injures.

Martina B., est très en colère. Depuis ce matin du 31 décembre 2021, le véhicule dans lequel elle se trouve est stoppé à tous les postes de contrôle. La raison, surcharge et défaut de boîte à pharmacie. Ils sont sommés de payer deux amendes : 25 000 F pour la première infraction et 3600 F pour la deuxième. La Camerounaise, vivant en France montre clairement son agacement. « Qu’est-ce que cela veut dire ? A chaque fois qu’on va tomber sur un poste de contrôle, il faudra payer ? » demande-t-elle, vexée.

En route pour une donation dans un orphelinat, la jeune dame semble découragée. Le chauffeur du véhicule, et la famille de Martina plutôt calmes, savent qu’ils doivent se plier à la loi. En écoutant attentivement les gendarmes du poste d’Oyack, ils reconnaissent leur tort et payent l’amende sans regimber. Grande surprise, l’attitude de Martina change. « J’ai été interpellée plusieurs fois sur moins de 50 kilomètres. C’est vrai que ça ne m’a pas fait plaisir, mais je constate qu’ils font seulement leur travail. Je suis contente qu’on me verbalise et qu’on me remette un reçu. Ça fait en sorte que si j’ai un autre contrôle, je peux justifier que j’ai déjà été contrôlée. Ils font très bien leur travail et c’est normal vu tout ce qui se passe maintenant. Ma colère a baissé, les amendes rentrent dans les caisses de l’Etat, elles ne vont pas dans les poches des individus », confie-t-elle.

Au niveau du poste de Bikok, un autre automobiliste, visiblement, boude son interpellation. Après quelques échanges avec la gendarmerie, il décide de s’en aller. Suivi par le routier, il est ramené au niveau du poste une ...

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