Extrême-Nord: Le pacte mondial pour les réfugiés en débat

Sur l’initiative du HCR, le gouverneur de la région a présidé, mardi 02 novembre dernier, un atelier de concertation sur le rôle qu’ils doivent jouer dans la mise en œuvre dudit pacte.

Si en 1990 c’est plus de 40 millions de personnes qui étaient victimes de déplacement forcé, en cette année 2021, l’on enregistre déjà plus de 80 millions. Soit au-delà du double, fait remarquer César Mbav Tshilombo, représentant adjoint du Haut-commissariat des réfugiés (HCR) au Cameroun. C’était mardi 02 novembre 2021 à Maroua à l’occasion de l’atelier de concertation sur le rôle des autorités administratives et locales dans la mise en œuvre du Pacte mondial sur les réfugiés mis sur pied par les Nations Unies depuis 2016.

Une rencontre présidée par le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari. En effet, cette région trouve en cette initiative de l’Assemblée générale des Nations Unies, un intérêt tout particulier dans la mesure où depuis plus d’une décennie déjà, elle compte à elle seule, 582.944 personnes victimes de déplacement involontaire dû à la crise Boko Haram.

Pour la circonstance, il faut bien le relever, jusqu’à présent dans la gestion de la crise Boko Haram, César Mbav Tshilombo souligne que « l’engagement du Cameroun est assez significatif. Mais remarquons que beaucoup reste encore à faire », dit-il, dans la mesure où les dispositions de la Convention de Genève mettent uniquement l’accent sur les droits et devoirs des réfugiés mais ne proposent pas d’orientations stratégiques pour un partage équitable des charges et des responsabilité...

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