Face à une pratique déshumanisante qui persiste malgré l’effet du temps, l’article 277-1 du Code pénal est présenté comme le véritable moyen de lutte.
Dans certaines tribus, les mutilations génitales constituent une pratique ancestrale. Il s’agit-là des actes répréhensibles, mais qui persistent dans l’arrière-pays. Ce sont spécialement les filles et particulièrement les adolescentes qui subissent cette pratique. Dès leur tendre enfance, leur clitoris leur est coupé sans façon et parfois même, les exciseuses vont jusqu’à l’ablation des grandes lèvres de leurs organes génitaux. Certaines femmes en ont même fait leur gagne-pain car le parent qui amène sa fille ainsi à la «guillotine» n’y va pas les mains vides. Face à cette horrible situation, le gouvernement camerounais, à travers le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) avait entrepris, il y a quelques années de reconvertir les femmes qui tiraient leurs ressources de cette pratique.
On se rappelle encore, dans la région de l’Extrême-Nord, il y a environ cinq ans, des appuis matériels et financiers avaient été donnés aux exciseuses afin qu’elles changent de couloir en exerçant des activités génératrices de revenus, chacune en fonction de ce qu’elle voulait entreprendre. Le petit commerce, l’agriculture et l’élevage figuraient parmi les créneaux les plus prisés. Mais, on s’est très vite rendu compte que le phénomène n’...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires