Soudan-Guinée Bissau : Ali Abdalla, ce héros

Soudan-Guinée-Bissau, ce n’était pas seulement le match des petits poucets. C'était aussi le match qui mettait aux prises deux techniciens locaux. Burhan Tiya du Soudan d’un côté. Baciro Candé de l’autre. Le Soudanais est en poste depuis seulement décembre 2021. Demain, il aura un mois sur le banc de touche des Crocodiles du Nil. Il avait remplacé le Français Hubert Velud, licencié après une campagne cauchemardesque à la Coupe arabe des nations (trois lourdes défaites face à l’Algérie, à l’Égypte et au Liban). Hier, le Soudan a enregistré son onzième match d’affilée sans victoire. Baciro Candé, le Bissau-guinéen, lui, est en poste depuis 2016 après un premier passage entre 2003 et 2010.  Dans cette Can, il est l’un des rares coaches, avec Aliou Cissé du Sénégal, ayant un bon vécu avec son groupe. 
Burhan et Baciro Candé ont présenté deux équipes très volontaires mais limitées sur le plan technique. Le penalty manqué par Fréderic Mendy, sociétaire de Vitoria Setubal au Portugal, symbolise cette médiocrité même si le Soudan peut remercier Ali Abdalla, son gardien de buts héroïque sur l’action et la transversale. Ali, qui évolue au pays, à Al Hilal, a été élu Homme du match. Il a enrayé d’autres actions chaudes. Nul doute que le penalty manqué va faire jaser à Bissau ce matin. 
Les deux formations ont un dénominateur commun : elles possèdent des joueurs physiques et athlétiques. Le Soudan nous a rappe...