Comportements anti patriotiques, discours haineux : il est temps de sévir
- Par Jean Francis
- 13 janv. 2022 12:27
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Face à la montée continue de ces dérives, en dépit des nombreuses campagnes de sensibilisation engagées par les pouvoirs publics, il est peut-être temps de mettre en branle, les dispositions législatives en vigueur pour punir les auteurs de ces actes.
Lundi 10 janvier dernier, le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella reçoit en son cabinet, les ambassadeurs d’Allemagne et du royaume de Belgique. Au menu des entretiens avec les représentants de ces pays amis, les nouveaux actes d’agression sur les missions diplomatiques du Cameroun installées dans ces pays. Un acte de plus, un acte de trop de la part de Camerounais, dont certains ont perdu la nationalité du pays qui les a vus naître. Il ne se passe plus de jours sans que les réseaux sociaux, nouvelle addiction de certains, soient inondés d’images de vidéos obscènes sur la vie privée de personnalités, d’anonymes, mais plus grave, d’enfants qui s’y retrouvent à leur corps défendant. L’autre aspect de ces dérapages, c’est la prolifération des discours de haine, des attaques contre des tribus qui mettent de plus en plus à mal, le vivre-ensemble, l’une des caractéristiques, mais surtout l’une des fiertés qui a toujours fait la force des quelques 250 ethnies qui composent le Cameroun. S’agissant de la publication de « fake news », celle-ci est devenue le sport favori de certaines personnes à longueur de journée, dans le but d’éloigner les Camerounais de la vérité.
Dans son message à la Nation le 31 décembre 2021, le président de la République est une fois de plus monté au créneau pour dénoncer « la multiplication de comportements antipatriotiques, … la prolifération de discours haineux … la publication de vidéogrammes violents, obscènes et déshonorants qui ont choqué la conscience collective nationale ». Le chef de l’Etat a ainsi appelé à la responsabilité individuelle de chacun d’entre nous, non sans inviter à la promotion de la culture de la paix. Car, il convient de le relever, c’est bien l’objectif recherché par ceux qui essaient de monter les tribus, les unes contre les autres. Pourtant, l’on ne peut pas dire que le gouvernement est resté les bras croisés face à la montée en flèche de ces dérives. Au-delà de l’arsenal juridique qui a été ré...
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