Propos et images déplacés sur les réseaux sociaux : la répression en marche

Il y a un mois Carine T., communicatrice, a vu son compte Facebook suspendu. Pendant 48 heures, elle ne pouvait plus faire de commentaire, ni de publication sur sa page. La raison, des propos considérés par Facebook comme injurieux. « J’ai soutenu une femme qui se plaignait du comportement de son ex-compagnon qui l’aurait abandonnée après avoir trouvé du travail. J’ai donc souligné que les hommes sont des ingrats », raconte-t-elle. C’est cette réaction qui lui a valu deux jours de suspension. Depuis novembre 2021, c’est la règle appliquée sur ce réseau social. Après plusieurs signalements de publications de vidéos ou d’images obscènes, de propos injurieux, entre autres, la plateforme est passée à la phase de la répression.
Alain Tang, autre utilisateur, a subi cette sanction. Ce jeune informaticien, est un récidiviste. Depuis que Facebook a commencé à censurer, il est régulièrement suspendu. Le 12 janvier 2022, il a été sanctionné pour une énième fois, à sa grande surprise. Selon lui, sa publication n’avait rien d’injurieux, elle n’était non plus haineuse. Un retour de Facebook quelques jours plus tard va le fixer sur les raisons de sa suspension. « …vous avez précédemment publié un contenu allant à l’encontre de nos standards de la communauté (…) en matière de violence et d’incitation à la violence. Des infractions répétées à nos standards de la communauté peuvent entraîner encore davantage des restrictions de compte », la notifié la plateforme numérique.
Mariel Kalovasky, cadre d’administration, n’a pas non plus accès à son compte depuis le 12 janvier 2022. Pour n’avoir pas été attentif aux messages d’alerte de Facbook, il s’est résolu à créer un nouveau compte croyant que celui qu’il utilisait avait été piraté. Inform&...