Affaire Nguini Effa : débats autour du projet Nsam

L’audience suspendue hier au Tribunal criminel spécial va se reprendre le 27 janvier prochain avec l’audition de Théodore Toko Dikongue, chef du projet à l’époque des faits.

« Comment avez-vous pu dissiper 3.151.800 F de bons de carburant en 24 mois ? Ne pensez-vous pas que c’est excessif ? » Entre l’accusé Théodore Toko Dikongue, chef du projet Nsam à la Société camerounaise des Dépôts pétroliers (SCDP) et son avocat hier au Tribunal criminel spécial (TCS), on ne tournait pas autour du pot. Face à la collégialité des juges conduite par Yvette Siwe, l’accusé s’est défendu. « Si on calcule la moyenne mensuelle, nous aurons 131 325 F par mois pour les trois véhicules de service que nous avions à l’époque, pour un chantier étalé sur plus de 15 hectares », a-t-il expliqué. Au terme de l’échange entre l’avocat et son client, les pièces justificatives de l’utilisation de ces bons de carburant ont été remises au tribunal.
Cette audience s’inscrit dans le cadre de l’affaire ministère public et Etat du Cameroun (SCDP), contre Jean Baptiste Nguini Effa, ancien Directeur général. En détention provisoire depuis 2009, Jean Baptiste Nguini Effa et d’autres responsables sont poursuivis pour « détournement de biens publics et coaction de détournement de bien publics. »
En début d’audience hier au TCS, c’est un autre accusé, Marc Thierry Etoundi, chef de service Trésorerie de la SCDP qui était devant la barre. Il était appelé à répondre aux questions du tribunal. « Avec ou sans caissier, est-il prévu que le Directeur général donne des instructions verbales ? », demande Luc Nyassa, membre de la collégialité des

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