Drogue en milieu jeune : front contre la chicha

Le Comité national de lutte contre la drogue a tenu une réunion de réflexion y relative mercredi dernier à Yaoundé.

La consommation de la chicha par les jeunes demeure une question préoccupante au Cameroun. En cette veille de la Fête de la jeunesse, le ministère de la Santé publique (Minsanté), en collaboration avec le Comité national de lutte contre la drogue, a relevé cette problématique en vue de sensibiliser davantage les populations sur les méfaits de cette pipe à eau : une drogue d’un autre genre. C’était lors d’une rencontre de réflexion mercredi 19 janvier dernier, sous la coordination du secrétaire général du Minsanté, Louis Richard Njock.

Au sortir de cette rencontre, d’importantes résolutions ont été prises. A savoir : le renforcement de la campagne de communication sur la lutte contre la chicha pendant la Semaine de la jeunesse et la Journée mondiale sans tabac. L’instance a aussi promis d’agir sur la limitation de l’importation des pipes à chicha. Faire interdire sa consommation dans les espaces publics et clos. Et enfin, préparer un dossier scientifique, qui faciliterait la prise des décisions afin de faire évoluer le processus vers le vote d’une loi interdisant son importation et sa consommation sur le territoire national.

A Yaoundé, ces perspectives sont appréciées par la société civile, des associations de jeunes et familles qui se souciaient de l’ampleur du phénomène de la chicha, très à la mode en milieu jeune. « Certains amis ignorent les dangers de la chicha. Pour eux, s’offrir cette pipe à eau est un luxe. Et fumer est devenu leur passe-temps », déplore Armand Nono, étudiant à...

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