Burkina Faso : le jour d’après…

La communauté internationale condamne, mais la junte promet un calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel dans un délai acceptable.

Avec la constitution suspendue, le gouvernement et le parlement dissous par les putschistes de lundi dernier, c’est désormais le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui dirige le Burkina Faso. Il a à sa tête, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, principal acteur du renversement de Roch Christian Kaboré. Le nouvel homme fort de Ouagadougou était, jusque-là, le commandant du 3e Région militaire, en charge de la lutte contre le terrorisme.

Avec le gel des principales institutions républicaines, il a instruit que les secrétaires généraux des ministères expédient les affaires courantes. Le couvre-feu, instauré dimanche par son prédécesseur est maintenu de 21h à 5h. Roch Christian Kaboré et plusieurs de ses ministres sont détenus par les militaires qui contrôlent désormais le pouvoir, dans un lieu qui reste encore secret.  

Dans la rue, depuis hier, les populations voient en la destitution du régime Kaboré, un nouvel espoir. Certains témoignent leur soutien à la junte et dénoncent une légèreté dans la gestion des questions sécuritaires. Le Burkina Faso est l’un des pays cibles des djihadistes qui multiplient des assauts réguliers dans le pays, avec de lourdes pertes en vies humaines et en logistique.

Toutefois, les réactions de condamnation du coup d’Etat se multiplient. L'ONU a appelé les auteurs « à déposer les armes » et à protéger « l'intégrité physique » du pr&e...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie