Responsabilité collective

Interrogations et autres questionnements fusent depuis lundi soir après les bousculades survenues à l’entrée sud du stade de football d’Olembe. Lesquelles ont fait près d’une dizaine de victimes, dont des femmes, des enfants. Ceci, alors que la Nation camerounaise n’a pas fini de pleurer les morts enregistrés à la suite de l’incendie survenu dans un lieu de loisirs, toujours dans la capitale camerounaise, dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Comment cela a-t-il pu se produire dans une organisation qui paraissait si bien huilée, au regard de tout ce qui a été mis en branle depuis des mois pour y parvenir ? Si la question peut être posée, l’on devrait néanmoins se dire les responsabilités sont partagées. Que l’on soit de l’organisation, agent de maintien de l’ordre, stadier, spectateurs …, chacun aurait pu contribuer à éviter ce qui s’est produit avant-hier soir à Olembe. Ceci en respectant tout le dispositif nécessaire permettant une bonne gestion du flux de personnes rentrant ou souhaitant entrer dans cette arène. En empêchant ceux qui n’étaient pas habilités à rentrer au stade de le faire, dès lors qu’ils ne remplissaient pas les conditions ; ou tout simplement en n’allant pas au stade si l’on n’était pas détenteur d’un ticket d’accès ou d’un pass sanitaire. Car, fête populaire n’est pas synonyme de stades pleins à tous les prix. Surtout pas au prix d’une vie.
On peut comprendre ici l’appel à la responsabilité, à la discipline et au civisme lancé par le gouvernement à la suite de ce malheureux incident qui vient jeter un voile noir sur une Coupe d’Afrique des nations qui renvoyait jusqu’ici l’image d’une fête populaire. Ces recommandations concernent tous les acteurs apportant leurs contributions pour le succès de cette compétition. À quelque niveau que ce soit. Car, la défaillance d’un seul maillon de la chaîne peu...

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