Reprogrammation : Mfandena récupère des matchs

La situation est suffisamment inédite pour passer inaperçue. La Commission d’organisation de la CAN de la Confédération africaine de football (CAF) a décidé de faire jouer deux quarts de finale et une demi-finale au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. La Commission présidée par le président de l’instance, Patrice Motsepe, s’est en effet réunie hier. Le premier de ces quarts de finale, entre le Maroc et l’Egypte, était initialement prévu à Olembé dimanche prochain. Le second devait opposer le Sénégal au Mali à la même date, mais au stade de Japoma. Dans la foulée, la demi-finale du 2 février prévue à Douala revient également à Mfandena. Le destin de l’autre demi-finale, le lendemain à Olembe, est encore en suspens. La CAF a décidé qu’aucun match ne s’y jouerait tant que les résultats de l’enquête après le drame du 24 janvier dernier ayant entraîné des morts et des blessés au stade ne seront pas connus.
Il faut dire que cette décision ne surprend vraiment pas. La CAF avait annoncé de mesures fortes concernant le stade d’Olembe et exigeait que les responsabilités soient établies. Mais aussi que toutes les garanties soient données par le gouvernement et le COCAN que tout était mis en œuvre pour que cela ne se reproduise plus. Japoma quant à lui paye visiblement les plaintes de certaines équipes sur l’état de la pelouse. Finalement, l’infrastructure qui avait suscité l’admirat...