Guinée-Bissau : retour à la normale

La vie a repris son cours normal à Bissau, capitale de la Guinée-Bissau, au lendemain du coup d’Etat manqué de mardi dernier. Alors qu’il présidait un Conseil des ministres au palais du gouvernement, le président Umaro Sissoco Embalo a été visé par une attaque armée plusieurs heures durant. Mais, la riposte donnée par les forces de sécurité a permis de repousser les assaillants. Au cours d’une déclaration à la presse mardi soir, le chef de l’Etat bissau-guinéen a fait savoir que ces événements étaient « le fait d’éléments isolés » et qu’il y avait eu des blessés graves et « beaucoup de morts ». Sans indiquer de bilan. Tout comme il fait mystère sur l’identité des personnes arrêtées. « Les assaillants auraient pu me parler avant ces événements sanglants », a-t-il souligné.
Umaro Sissoco Embalo établit un lien direct entre cette tentative de coup d’Etat et la lutte initiée contre le trafic de drogue. « Quand j'ai été élu président de la République, je défends deux choses : la lutte contre la corruption et le narcotrafic. Les violences sont liées à cela. J'en connaissais le prix. Il y a eu beaucoup de morts. Ce n'était pas seulement une tentative de coup d'Etat, mais aussi de tuer le président de la République et tout le cabinet. Mais ils n'ont pas réussi à entrer dans le palais. Je félicite nos forces de défense et de s&ea...