« Il faut en finir avec les incompréhensions »

M. Le secrétaire général, comment se porte l’Union des populations du Cameroun (UPC) après le Congrès de septembre dernier ?
Avant le congrès du parti en septembre 2021, il y a d’abord eu les assemblées générales des femmes (Udefec) et des jeunes (JDC). Après ces importants rendez-vous, il faut dire que le parti se porte bien, et retrouve de plus en plus la sérénité. Cela se voit surtout au niveau de la base militante. On note également une cohésion parfaite au niveau de l'équipe dirigeante nouvellement mise en place. Cela a longtemps fait défaut.

Pendant ces travaux, on avait annoncé la réconciliation des fils du parti. Où en est-on avec ce chantier ?
La réconciliation est une nécessité politique et permanente. Une commission a été mise en place dans ce sens. On constate déjà dans l’ensemble que la base militante se retrouve dans les différentes régions du Cameroun pour préparer les échéances à venir. Il reste ce que nous pouvons appeler, la réconciliation au niveau des cadres de Yaoundé et Douala. Dans ces deux zones, on enregistre des problèmes d'idéologie entre la souplesse républicaine et le radicalisme révolutionnaire. Il faudrait peut-être, à la fin, que l’une et l’autre partie acceptent de suivre la majorité, lorsque la commission va se pencher sur cette situation en menant les concertations qui s’imposent. Ça se prépare très bien. Cela prendra un petit moment. De toute façon, il faudra bien trouver un moyen d’en finir avec ces incompréhensions. Il faut s’entendre définitivement sur le mode opérationnel du parti. C’est un problème qui ne date pas d’aujourd’hui. 

Que prévoit le plan d'action du parti ...