Perturbations dans la fourniture en énergie électrique : la situation devrait se stabiliser d’ici fin mars

Au vu des coupures récurrentes enregistrées ces derniers jours sur toute l’étendue du territoire, des acteurs sont mobilisés pour améliorer la stabilité de la fourniture électrique.

C’est désormais une grâce d’avoir de l’énergie électrique 24h/24. Peu importe le coin où l’on se trouve sur le territoire national. A chaque fois, l’opérateur de distribution essaie tant bien que mal de justifier les coupures comme dans ce communiqué du 21 février où il annonçait des perturbations dans certaines localités du Réseau interconnecté sud (Ris). Ici, Eneo expliquait que l’ensemble du système électrique, dans ses segments production, transport et distribution rencontrait des contraintes d’où le déficit énergétique. Lequel déficit est causé par la saturation du réseau de transport, la limitation de la production dans certaines centrales pour diverses raisons. « La combinaison de cette situation des nombreux travaux programmés de maintenance, et plusieurs incidents et actes d’incivisme entraîne des interruptions plus ou moins longues chez les clients. Face à ce cas de force majeure, tous les acteurs du système électrique sont mobilisés pour alléger ces perturbations, et améliorer la stabilité de la fourniture électrique », indiquait l’entreprise dans un communiqué.
Il y a aussi qu’en ce moment, selon nos sources, le Cameroun enregistre un déficit de 60 MW du fait de l’assèchement anormal du fleuve Ntem qui fait tourner les turbines du barrage de Memve’ele qui injectait déjà 90 MW dans le Ris. En fait, il y a  « une baisse de l’hydrologie du bassin du Ntem dont le débit est passé à 43 m3/s en février, contre 184 m3/s en période de crue », explique-t-on au Minee. Pour ce qui est du Réseau interconnecté Nord, pour la seconde année consécutive, le barrage de Lagdo n’a pas reçu d’apports hydrologiques suffisants pour son fonctionnement optimal. « Au cours de la saison des pluies 2021, on a enregistré, contre toute attente un apport en eau de 1,6 milliard de m3, encore plus faible qu’en 2020 et 2019», rajoute notre source. Pour donc éviter l’assèchement complet de la retenue d’eau dudit barrage après la

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