La joie des retrouvailles

Drapées dans leur uniforme de circonstance ou d’associations, les femmes de la ville de Ngaoundéré ont pris d’assaut la place des fêtes hier pour célébrer la 37e édition de la journée à elle dédiée avec celle du reste du monde. Ceci après deux années d’annulation de la parade en raison de la recrudescence de la propagation du Covid-19. C’est donc dans la joie qu'elles se sont retrouvées pour exprimer leurs émotions à travers des messages sur leurs pancartes. « C’est un grand jour pour nous les femmes. Ce défilé nous a vraiment manqué. Je suis très heureuse de revoir mes sœurs », a confié Houmboa Béatrice, président du comité d’organisation de la Journée internationale de la femme (Jif) à Ngaoundéré. 

Le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké Boukar qui présidait la parade, a passé en revue pendant une heure, de milliers de femmes joyeuses, donnant parfois de la voix pour des causes qui leur sont propres telles que l’amélioration de la place de la femme au sein de la société. Des services publics et parapublics, aux associations et mouvements de femmes, en passant par les services privés, les femmes se sont exprimées aussi à travers des chansons au cours de cette parade.

En prélude à cette célébration, il faut aussi souligner que les femmes de la ville de Ngaoundéré ont effectué une grande mobilisation sociale, d’échanges, de réflexion, d’activités culturelles et des formations en lien avec la problématique de l'égalité de la femme de l’homme.  C’était une occasion pour elle d’évaluer le chemin parcouru, et de poser les jalons pour l’avenir durable.  On peut ainsi relever que dans la région de l’Adamaoua, des progrès ont été faits ces derniers temps, à savoir la nomination d’une fil...