Centrafrique : enfin le dialogue…

Pouvoir, opposition et société civile échangent dès ce lundi à Bangui pour tenter de sortir le pays de plusieurs années de guerre.

Après plusieurs mois d’attente, le dialogue national annoncé par le président Faustin Archange Touadéra s’ouvre finalement ce 21 mars 2022 à Bangui. Pouvoir, opposition et société civile débattront jusqu’à dimanche prochain des questions liées à la marche du pays autour des thématiques relatives à la paix, à la sécurité, à la gouvernance politique, à l’Etat de droit ainsi qu’au développement économique et social. La politique étrangère et la coopération internationale font également partie des sujets à l’ordre du jour. Cette grand-messe politique qui s’ouvre au palais de l’Assemblée nationale sous la présidence de Faustin Archange Touadéra réunira plus de 450 participants, exceptés les membres des groupes armés qui n’ont pas été conviés aux travaux.
Dans le camp du pouvoir, l’engagement est total pour la réussite de cette rencontre. Présidant vendredi et samedi derniers la rentrée politique du Mouvement cœurs-unis (MCU), parti au pouvoir et largement majoritaire à l’Assemblée nationale, Faustin Archange Touadéra a souligné les attentes du peuple centrafricain quant à ce dialogue : « Ce dialogue parce que ça permettra de nous réconcilier entre les filles et les fils de ce pays, pour construire une nouvelle Centrafrique, qui donnera plus d’espoir à chaque Centrafricain », a-t-il souligné.
Du côté de l’opposition par contre, les positions sont partagées entre participants annoncés et partisans du boycott. « Nous voulions qu’il se déroule au mois d’avril. Cela laissait plus de temps aux participants pour s’organiser », a déclaré

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