Obangame Express : pour un golfe de Guinée plus sûr…

Cette année, l’exercice Obangame Express s’est déroulé en deux phases : celle d’entrainement sur carte et celle de conduite de terrain. La phase entrainement sur carte concernait les équipes des centres opérationnels de surveillance côtière ; les équipages de certains navires engagés ainsi que les personnels des forces de fusiliers marins. Les enseignements ont essentiellement porté sur les procédures, le renseignement maritime, la mise en œuvre des matériels spéciaux d’antipollution et les entrainements de fusiliers.
Pour la phase de conduite de terrain, la marine camerounaise a exécuté plusieurs exercices : l’évaluation de la réactivité du dispositif national face à une menace maritime ; le renforcement de la coopération multisectorielle et transversale entre les différentes administrations pour une menace donnée ; l’évaluation du niveau d’intégration du pays dans le processus de Yaoundé en termes d’accords régionaux et sous régionaux.
Ces exercices se sont déclinés en sept scénarii. « L’on a surtout noté, lors du scénario relatif à la pollution maritime, la présence à de très hauts niveaux, des représentants des administrations en charge du plan national de lutte contre les déversements accidentels d’hydrocarbures. Que ce soit de la part du partenaire stratégique américain ou celui du général de brigade aérienne commandant la région militaire inter armées n°2 et représentant le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, les objectifs qui nous ont été assignés ont été globalement atteints. Aussi bien ici qu’au niveau du groupe de contrôle de cet exercice qui s’est déroulé de l’Angola au Sénégal. Les évaluateurs qui y étaient ont affirmé que le Cameroun a occu...