Sécurité : sensibilisation sur les armes légères

Une quarantaine de séminaristes ont reçu vendredi dernier au campus de l’Ecole internationale des forces de sécurité (EIFORCES) à Awae leurs attestations au terme de cinq jours de formation. Issus de diverses administrations, les participants venus du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la République du Congo, du Mali et du Togo ont été sensibilisés sur la lutte contre la circulation et la prolifération des armes légères et de petit calibre (ALPC). Ce séminaire a été organisé dans un environnement marqué par une récurrence des conflits armés en tous genres, une montée en puissance des mouvements irrédentistes et une banalisation du terrorisme. Il ressort de cette formation que la prolifération des ALPC est due à l’inefficacité dans le contrôle et la surveillance des territoires par les forces de défense et de sécurité des différents pays ciblés ; une législation tatillonne, insuffisante et lacunaire. A cela, s’ajoute la complaisance d’une communauté internationale qui peine à impulser une véritable politique en matière de traçabilité des armes légères. 
Organisé sur financement du Japon par l’entremise du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le récent séminaire a été l’occasion de sensibiliser les participants sur les dangers de la circulation et la prolifération des armes légères; de les informer des initiatives et des efforts de la communauté internationale pour en atténuer l’impact négatif sur la sécurité intérieure des Etats et à l’échelle internati...