Journée internationale de la Francophonie : les jeunes à la une

« Le monde d’aujourd’hui ne nous assure pas des lendemains meilleurs ». Ce propos teinté d’inquiétude est du doyen du corps diplomatique, Paul Patrick Biffot, ambassadeur du Gabon au Cameroun. Son discours a été lu hier, 21 mars au ministère des Relations extérieures par son collègue de Côte d’Ivoire, Ahounou Manlan. C’était à l’occasion de la cérémonie solennelle de commémoration de la 52e Journée internationale de la Francophonie, présidée par le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella. Un évènement qui a mobilisé plusieurs membres du gouvernement, ainsi que des membres du corps diplomatique dont les pays font partie de l’espace francophone. Cette année, la réflexion a porté sur « La Francophonie de l’avenir ». Une thématique qui intervient dans un moment où le monde est confronté à des menaces qui s’enlisent ou qui émergent (terrorisme, changements climatiques, Covid-19, résurgence des coups d’Etat, délinquance juvénile, écart de formation entre les jeunes notamment dans le domaine du numérique, chômage, etc.)
Des problèmes qui préoccupent les pays de l’espace francophone et dont la principale victime est la jeunesse. Les jeunes apparaissent alors comme une priorité vers laquelle doit être orientée l’action. Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) l’a réitéré dans son traditionnel message diffusé au cours de la cérémonie d’hier. « La jeunesse est l’incarnation et l’expression de la Francophonie de l’avenir. Pour la construire, d’ores et déjà, nous consolidons nos programmes dans le domaine de l’édu...