Protection des droits de la femme : un combat de longue haleine

L’honorable François Biba note que la femme et la jeune fille souffrent de plusieurs maux : discriminations, violences sexuelles et sexistes, pratiques socioculturelles néfastes, mariages précoces, mutilations génitales, accès inégal à l’emploi, sous-représentativité dans les instances de prise de décision, etc. Des problèmes qui ne datent pas d’aujourd’hui et qui donnent l’impression que rien n’est fait par les pouvoirs publics. Répondant à cette préoccupation vendredi dernier, le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie-Thérèse Abena Ondoa, a indiqué que le pays a ratifié la quasi-totalité des textes internationaux visant la protection et la promotion des droits de la femme. Le problème réside dans la méconnaissance de ces instruments juridiques. La situation, d’après la Minproff, appelle une intervention multisectorielle impliquant tous les acteurs du gouvernement, la société civile, la famille, les leaders communautaire, ainsi que la mobilisation des matériaux techniques et financiers. « C’est dans la famille et les communautés que les violences sont tenaces. C’est la ra...