Intégration des enseignants à la Fonction publique : les explications du ministre

« Il n’est pas normal qu’un jeune lauréat sorti de l’Ecole normale supérieure de Maroua qu’on affecte de l’autre bout du Cameroun vive sans salaire pendant longtemps. Ce salaire, ce ne sera plus le tiers ou les 2/3, ce sera la totalité de l’indice qui est le vôtre ». Ces propos galvanisants et bien d’autres prononcés par Joseph LE, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) ont soulevé des salves d’applaudissements des étudiants de l’Ecole normale supérieure de Maroua à l’occasion de la réunion de sensibilisation sur les procédures simplifiées des dossiers d’intégration des enseignants. C’était ce 28 mars 2022 à l’amphithéâtre 500 de l’Ecole normale supérieure de l’université de Maroua à Kongola-Djoulgouf-Kodek, une banlieue de la ville de Maroua.  Pendant une quinzaine de minutes, le ministre en charge de la Fonction publique a éclairé les apprenants des niveaux 3 et 5 des écoles normales supérieures et des écoles normales supérieure des enseignements techniques, ceux-là qui sont au premier chef concernés, soit par le besoin d’intégration à la Fonction publique, soit par le problème de reclassement après une autre formation reçue à l’Ecole normale supérieure ou à l’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique.   
Lors de sa prise de parole, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative a cité la liste exhaustive des pièces à produire par le lauréat en vue de son intégration à la fonction publique. Joseph LE a invité les apprenants à débuter la constitution des dossiers, trois, voire s...