Yaoundé : elle accouche clandestinement et perd le bébé
- Par Sonia OMBOUDOU
- 04 avril 2022 16:37
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Clarisse B., 19 ans, a donné naissance à une fille dans un kiosque de vente de médicaments en bordure de route mercredi dernier au quartier Efoulan. Le bébé est décédé quatre jours après.
Les populations du quartier d’Efoulan à Yaoundé ont investi un kiosque de vente de médicaments situé dans l’une des entrées du lieu-dit « Club France » le 2 avril dernier de 14h à 21h. Au centre des attentions, une jeune fille de 19 ans avec le corps sans vie d’un bébé de quatre jours entre les mains et la vendeuse de médicament, se présentant comme infirmière. Les circonstances troubles du décès de ce nouveau-né ont mis tout un quartier en émoi.
Tout aurait démarré le 30 mars dernier. Clarisse B., jeune ménagère originaire de Mora dans l'Extrême-Nord, en service depuis quelques mois dans une famille basée à Efoulan, donne naissance à un bébé contre toute attente. D’après les témoignages des proches de la famille, la fille de 19 ans n’a jamais informé sa patronne de son état, surtout que sa grossesse n’était pas visible. Après avoir subi des contractions la nuit du 29 au 30 mars dernier, la future maman entreprend au petit matin d’accoucher toute seule. Face à un nouveau-né avec un cordon ombilical autour du cou, la ménagère se précipite dans un kiosque de vente de médicaments, installé près de la maison. L’« infirmière » en service ce jour-là, l’aide à finaliser l’accouchement. Le voisinage quant à lui, met à la disposition du nouveau-né quelques vêtements. De retour à son lieu de service où elle est également logée, la jeune dame annonce par téléphone à sa patronne qu’elle vient d’accoucher. Cette dernière regagne aussitôt la maison. En colère, la patronne contacte son époux, en mission, pour lui faire part de la situation. Le couple décide de garder la jeune maman et son bébé, en attendant l’arrivée de ses proches.
Samedi dernier, la patronne va au travail, laissant sa ménagère et le nouveau-né à la maison dans de bonnes conditions, apprend-on. A 11h, Clarisse B., alerte le voisinage que son bébé ne se r&eacut...
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