Radars de nuit : l’excès de vitesse dans le viseur

A l’aide d’un matériel de flashage de dernière génération, la gendarmerie vient d’initier des contrôles nocturnes sur les axes routiers à risque.

Dans le cadre de la 371e phase, 3e génération de l’opération « Contrôle-surveillance-répression », la gendarmerie nationale met le cap sur les contrôles de nuit à travers les principaux axes routiers du pays, réputés pour leur niveau élevé d’accidents. Les pandores viennent ainsi d’innover en se dotant d’un radar de dernière génération permettant de traquer dans le noir les adeptes de l’excès de vitesse. Grâce à un infrarouge qui efface antibrouillards et phares, le radar peut mieux filmer la plaque d’immatriculation du véhicule et capter aisément sa vitesse. Une application permet de transférer les informations collectées (images et courtes séquences vidéos) à l’équipe d’interception postée à quelques kilomètres plus loin. Une fois interpellé, l’usager fautif est notifié de son infraction. En cas de contestation, il est présenté à ce dernier l’image transmise par l’opérateur radar. Une fois informé, celui-ci a le choix entre payer sa pénalité sur le champ ou être entendu sur procès-verbal.

 
Des dispositions adéquates sont également prises pour sécuriser les lieux grâce à des balises installées le long de la route et une station d’éclairage de nuit permettant d’illuminer tout le dispositif. Cette décision d’instaurer les contrôles de nuit vise à freiner l’ardeur de ces usagers qui ont fait de la route un véritable mouroir.  « La raison d’être de ce radar vise à contrecarrer l’action des usagers habitué...

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