Protection de l’environnement : les journalistes sollicités

Selon les officiels du Fonds mondial pour la nature (WWF) au Cameroun, 68% de la biodiversité mondiale a disparu en 40 ans. Une situation due à la pression excessive exercée par l’homme sur les ressources naturelles. Au-delà des conséquences fréquemment évoquées comme les changements climatiques, des problématiques tout aussi préoccupantes émergent. Notamment le phénomène de réfugiés climatiques ; la famine, les épidémies comme la Covid-19, les récessions économiques, les guerres d’accès aux ressources naturelles… Et en dépit de la gravité des impacts de la dégradation de l’environnement, les rédactions n’accordent que très peu d’intérêt à ces questions pourtant vitales. D’où l’intérêt de l’atelier d’information et de sensibilisation des professionnels des médias organisé par WWF-Cameroon ce 6 avril à Douala.
Les travaux portent essentiellement sur la formation des journalistes aux nouvelles approches de la conservation et aux piliers stratégiques du Wwf au Cameroun. Outre les journalistes, les chefs de cellules de communication de plusieurs ministères (Forêts et Faune ; Environnement ; Affaires sociales) prennent part aux travaux. A en croire Gilles Etoga, directeur de la conservation au WWF-Cameroon, l’atelier vise à fournir de la matière aux professionnels de médias afin que ces derniers aient une maitrise des enjeux liés aux changements climatiques et à la perte de la biodiversité. Ces médias devront également servir de relais à des organisations comme le WWF auprès du grand public et auprès des communautés locales basées dans les zones reculées. Gilles Etoga a recommandé l’appropriation de nouvelles formes de la protection de l’environnement à savoir la sensibilisation, l’usage des réseaux sociaux.
« Notre rôle est capital dans ce genre d&r...