Tous interpellés !

Certains enseignants aiment effectuer ce ratio de 75/25% concernant l’apprentissage des élèves, avec l’avantage de ce pourcentage à leur responsabilité. Si toute personne qui envoie son enfant sur les bancs de l’école doit être consciente qu’elle a un quart du travail à fournir pour son succès scolaire, il est important que cette même personne comprenne qu’elle est le premier pilier de l’éducation de son enfant. De cette perspective, le parent doit se souvenir que ces 75% dédiés au système éducatif sont pour les études, mais que 100% du temps réservé à inculquer les belles valeurs pour une vie en société réussie, leur revient. Dans plusieurs cas de figure, il est courant de voir des parents aller déposer leur bébé d’à peine un an, ou juste un peu plus, à la crèche ou à la prématernelle, prétextant qu’ils en ont marre du petit, laissant ainsi son sort entre les mains des enseignants. Cette situation est plus courante qu’on ne le pense. 
Les géniteurs, pris par d’autres obligations, abandonnent la responsabilité de guide pour leur progéniture à d’autres personnes, souvent sans lui enseigner les bases du savoir-vivre. Et que dire de ces familles où la violence règne à longueur de journée ? Les enfants, ces véritables caméras d’enregistrement à la mémoire inépuisable, gardent toutes ces injures, ces coups portés sur maman, sur papa, ou sur le frère et la sœur, ne tarderont pas à les reproduire à l’avenir. Le corps enseignant subira à un moment ou à un autre, l’explosion de ces bombes à retardement. Quand les actes de violence ne sont pas perpétrés dans la cellule familiale, les enfants y sont exposés dans les réseaux sociaux, à la télévision, par les jeux vidéo, ou à travers de mauvaises compagnies. Canaliser l’enfant à la maison par le dialogue, en lui inculquant le respect d’autrui et des aînés, mais surtout en lui montrant le bon exemple, peut faciliter le travail des enseignants. Les élèves en arrivant dans leur établissement pourront a...