Violences en Afrique : les voies de sortie

La violence est omniprésente dans le temps et dans l’espace. Quel que soit le bout par lequel on la prend, la violence fait mal.  Pour éviter cette propagation exponentielle, des experts en sciences sociales et en sciences politiques, venus de plusieurs pays africains, ont rivalisé de théories avec leurs homologues camerounais du 26 au 28 avril derniers, au campus de l’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac), à Ekounou. Ceci, dans le cadre du colloque international dont le thème est : « Les violences en Afrique : nouveaux enjeux, nouveaux regards. » La cérémonie d’ouverture de cette rencontre scientifique a été présidée par le recteur de l’Ucac, l’abbé Pr. Jean Bertrand Salla, représentant de Mgr Jean Mbarga, Grand chancelier de cet établissement académique.
Après avoir élaboré sur l’étiologie de la violence, établi sa phénoménalisation sociale et politique, l’abbé-recteur a déploré son caractère expansionniste. A son avis, « la violence se dit en permanence dans nos discours à longueur de journée, se vit dans nos actes quotidiens, au point de revendiquer une légalité. » Cela est davantage perceptible sur la scène des relations internationales. Le Pr. Jean Bertrand Salla estime que, partie de la sphère locale, la violence peut avoir des tentacules planétaires. Le cas de l’Ukraine, avec sa kyrielle...