Santé : ces erreurs médicales à répétition

Un garrot oublié par une infirmière sur le bras d’un bébé de trois mois. L’incident a viré au drame le 18 avril dernier dans une formation sanitaire de Yaoundé. L’outil a été ôté du bras de l’enfant des heures après par la mère, mais il avait déjà fait des dégâts. Le bras de l’enfant avait pris du volume et il a rendu l’âme par la suite. Informé, le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, a instruit l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire, afin que l’on sache exactement si c’était le garrot oublié ou la maladie dont souffrait l’enfant, qui lui a fait perdre la vie.
Dans les formations sanitaires du pays en effet, des milliers de patients sont sauvés par des professionnels aguerris. Mais d’autres, perdent la vie à cause d’erreurs médicales ou accidents médicaux. Les statistiques en la matière sont certes rares, mais des cas existent.  Si certains malades s’en sortent avec des séquelles sévères ou des handicaps, d’autres y laissent la vie. 
Tenez ! Le 9 avril à Douala, une fillette de cinq ans est décédée dans des circonstances troubles. Conduite à l’hôpital par ses parents à cause d’une otite, elle devait subir une adénoïdectomie (ablations des végétations dans la fausse nasale), une « opération facile, réalisable en quelques minutes », d’après des médecins. De l’avis des témoins, l'anesthésiste a demandé l'âge de l'enfant après lui avoir injecté le produit. Et quand les parents lui ont répondu que l'enfant n'était âgée que de cinq ans, l'anesthésiste, a dit qu'on lui avait plutôt appris qu’il avait dix ans. Se rendant compte de la gaffe, l'anesthésiste, apeuré, a accouru vers la salle d'opération, mais c’était déjà tard. La fillette n'a pas pu être réanimée.
Toujours dans la même ville, un jeune ingénieur travaillant dans une société de BTP s'est rendu dans la clinique agréée par l'entreprise pour se faire enlever une prothèse posée un an plus tôt s...