Appui institutionnel : une lueur d’espoir

Que ce soit le ministère du Commerce ou le Conseil interprofessionnel du cacao et du café, des initiatives sont menées pour que le producteur tire son épingle du jeu.

Le gouvernement travaille à ce que les fèves soient vendues à un prix décent. Ce n’est que de cette manière que le producteur pourra vivre de son art. Il multiplie dès lors des stratégies pour que le producteur ne soit plus le maillon faible de la chaîne. La dernière en date est les « Cocoa Talks » qui devraient permettre d’améliorer la condition du producteur. Comme autres actions, il y a la mise en œuvre des centres d’excellence dans les principaux bassins de production du pays. Ce qui est effectivement fait au fil des ans et permet aux producteurs d’avoir des produits de qualité et de les revendre à bon prix. La qualité des produits sortis de ces centres permet aux producteurs de signer des contrats avec des chocolatiers étrangers qui récupèrent directement les fèves à l’usine. Le kilogramme peut parfois grimper jusqu’à 1700 F contre 450 F chez les autres cacaoculteurs. Ce qui fatalement améliorent les conditions de vie des populations, mais aussi crée des emplois. 
Ce n’est qu’en multipliant des centres dédiés au traitement que le cacao pourra se vendre à un meilleur prix sur le marché international. En effet, avec des initiatives comme celles-là développées par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc), le cacao camerounais a de nouveau la cote auprès des plus grands chocolatiers du monde, du fait de la production de fèves de bonne qualité. A côté de cela, il y a également l’instauration de la prime à la qualité aux producteurs qui est de 5 F par kg de cacao exporté. Des enveloppes qui permettent aux producteurs d’améliorer leurs productions en achetant davantage d’intrants. Initiative similaire: le Guichet producteurs qui est un m...

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