Entrée en 6e, Common Entrance : à l'assaut du secondaire

6h45 hier au Lycée général Leclerc à Yaoundé. Une foule noire constituée de candidats au concours d’entrée en 6e et de leurs parents, a pris d’assaut l’entrée de l’établissement. Ces derniers prodiguent à leur progéniture les derniers conseils pour affronter les épreuves qui leur seront servies. « Comme je t’ai dit hier soir, ne panique pas devant une question. Si celle-ci te semble difficile, passe à une autre et tu reviendras après. Car, tout se joue sur le temps », recommande un parent à son fils attentif. Dans ce sous-centre, pour faciliter l’accès des postulants à leurs salles de composition, tout est réglé comme sur du papier à musique avec l’affichage des listes et les horaires de passage des épreuves. Avant toute chose, les surveillants assistés par les éléments de la police, procèdent à la vérification systématique des récépissés. Ensuite au respect des mesures barrières : port de masques de protection obligatoire, thermo-flash sur la tempe et lavage des mains, Covid-19 oblige. Pendant que dame pluie s’invite à l’épreuve, les retardataires sont aussitôt orientés.  
Pour ce qui est des différents centres d’examens de Yaoundé, ils sont près de 60 000 candidats issus des écoles primaires publiques et privées à avoir affronté les épreuves écrites du concours d’entrée en 6e de l’enseignement général et première année de l’enseignement technique, ainsi que du Common Entrance. Au lycée bilingue de Nkol-Eton, Mohamadou G. Kingui, proviseur et chef du centre d’examen, s’est réjoui du bon déroulement du concours avec notamment un cas spécial notifié. Sur les 527 postulants, aucune absence signalée. « Tout s’est déroulé comme prévu. Nous avons lancé les épreuves à 8h00. Cependant, nous avons reçu une candidate sourde-muette. Il s’est posé le probl&e...