Unité nationale : la touche des Lions indomptables
- Par Josiane Matia
- 19 mai 2022 11:37
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Les succès des athlètes camerounais fédèrent le peuple, suscitent patriotisme et solidarité.
Lorsque les derniers éclats des feux d’artifice se dessinent dans le ciel plein d’étoiles de Yaoundé en ce soir du 9 février 2022, il est difficile de ne pas ressentir une certaine fierté. Fierté d’être Camerounais et d’avoir accueilli comme il se devait l’Afrique du football pendant un mois à l’occasion de la 33e Coupe d’Afrique des nations de football. Fierté d’avoir réussi ce pari malgré les écueils et les obstacles. Fierté tout simplement d’avoir vécu ce moment historique. Oui, pendant un mois, les Camerounais ont expérimenté cette communion que seul le sport est capable de susciter. L’organisation de la CAN 2021 au pays des Lions indomptables est en effet le meilleur exemple pour illustrer comment le rôle de ferment de l’unité nationale rempli par le sport. Un véritable carrefour où toutes les divergences, toutes les rancœurs sont mises de côté pour vibrer d’un seul cœur. On a d’ailleurs vu plusieurs partis politiques appeler à une communion totale le temps de la compétition.
Dans un pays qui affiche plus de 250 ethnies, le sport en général, et le football en particulier, apparaît depuis des décennies comme un véritable ciment pour l’unité de la Nation. Une belle particularité, d’autant plus que les dieux du sport semblent avoir béni le Cameroun avec des talents et des performances sensationnelles. La participation du boxeur Joseph Bessala aux Jeux olympiques de 1968 avec à la clé une médaille en argent avait déjà mis en exergue les prouesses des athlètes camerounais. C’était avant que le football ne s’impose comme le sport-roi au Cameroun avec le label des Lions indomptables devenu un symbole national, un trait d’union entre les différentes régions. Au fil des années, des clubs comme le Canon et le Tonnerre de Yaoundé, ou l’Union de Douala, visages de l’unité nationale avec des joueurs issus de tous horizons mais qui ne parlaient qu’une langue : celle du football, ont vanté l’image du pays sur la scène continentale.
Les sacres aux CAN 84, 88, 2000, 2002 et 2007 ont été l’occasion de communion sans nulle autre pareille entre le peuple et les Lions indomptables. Au même titre que l’aventure italienne en coupe du monde 90 au cours de laquelle le Cameroun est devenu le premier pays africain à atteindre les quarts de finale. La preuve rien qu’avec la liesse visible pour accueillir ces équipes à chaque fois à travers le pays. N’hésitant pas à les comparer à nos valeureux soldats qui se battent au quotidien sur plusieurs fronts. Lors de la réception de l&rsquo...
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