Corruption : le mal persiste à l'Est

La corruption continue de faire du mal à la région de l'Est, dotée d’un important potentiel naturel, faunique, forestier minier et humain. Au quotidien et dans les différentes strates, le mal persiste empêchant la « région du Soleil levant » de bénéficier réellement de ses riches ressources naturelles. L’on s’en est rendu compte le 16 mai 2022, à Bertoua, alors que les acteurs de la lutte contre la corruption se sont retrouvés pour évaluer le plan d’action régional des années 2020/2021, sous l’égide de la Commission nationale anti-corruption (Conac). Au terme de cette évaluation faite par les acteurs issus des différentes administrations, de la société civile et du corps religieux, l’Est a obtenu une moyenne régionale à mi-parcours de 57,11%. Une évaluation qui permet de mesurer les efforts déployés par les acteurs de la mise en œuvre des politiques publiques. Elle est faite sur un tableau de bord précis : prévention, éducation, conditions, incitation, sanctions. La réalité est cependant tenace, les mentalités ont la peau dure. « Les efforts de la région de l’Est, selon les taux des différentes évaluations, évoluent à pas de tortue », a relevé le président de la Conac, le révérend Dieudonné Massi Gams. 
Ce dernier en veut pour preuve les données des six dernières années. L’Est n’a jamais atteint 40% de score depuis l’implémentation de la stratégie de lut...