75e festival de Cannes : deuxième sacre pour Ruben Östlund

Grâce à son long métrage « Triangle of Sadness », le réalisateur suédois a triomphé le 28 mai dernier en glanant la Palme d’or, après l’avoir remportée en 2017.

La critique avait donc vu juste. Depuis la projection en avant-première du film « Triangle of Sadness ». Elle n'avait pas hésité à le placer dans le top five des potentiels vainqueurs de la Palme d’or. Le jury présidé par l’acteur français Vincent Lindon a décidé à l’unanimité de décerner la récompense suprême au réalisateur suédois. Le 28 mai dernier, un tonnerre d’applaudissements a parcouru la salle des spectacles du Grand Théâtre Lumière à l'annonce de son nom. Ovation qui durera plusieurs minutes d’ailleurs malgré le protocole et le timing strict imposé par l’organisation. Un film coup de gueule contre la société du capitalisme et de l’apparence. Par cette satire virulente, Ruben Östlund rejoint le carré des réalisateurs doublement primés à Cannes. Sa première distinction remonte en 2017 avec « The Square ». 
Au nom de la dignité humaine
Le palmarès de cette 75e édition qui a ouvert la réflexion sur l’avenir du cinéma, a mis en lumière des problématiques actuelles. Des productions engagées ont été récompensées. Le prix de l’interprétation féminine attribué à l’actrice iranienne Zar Amir Ebrahimi est un cri de rage contre les humiliations que subissent les femmes et repositionne par ailleurs le rôle du journaliste dans la société. L’actrice joue le personnage d’une journaliste qui investigue sur des assassinats de prostituées au nom de la « religion ». Grâce à elle et malgré les risques et le harcèlement dont elle fait l’objet de la part de son patron, le tueur en série sera arrêté, écroué, puis exécuté. Le devoir des hommes vis-à-vis de leur communauté a également été questionné pendant ce festival. Pour y donner des éléments de réponse, le jury a chois...

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