Production d’engrais biologiques : premiers pas

Les activités de l’usine en charge de la fabrication de ces matières ont été lancées hier à Yaoundé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural.

Depuis un certain temps, les produits locaux rencontrent des difficultés pour accéder au marché européen du fait de l’utilisation d’un certain nombre d’engrais chimiques. Cette situation va peut-être changer avec la production locale d’engrais biologiques, à base de plumes de poulet, de corne de bœuf et de sabots d’animaux. Cette technique innovante sera mise sur pied au Cameroun grâce à la société Chimie industrie agroalimentaire du Cameroun (Ciac). C’est du moins l’ambition portée par cette entreprise dont les activités ont été officiellement lancées hier à Yaoundé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe. Mais pour un départ, la Ciac va d’abord importer et commercialiser trois types d’engrais à base d’acides aminés de marque Rokoactiv, Rokolan et Rokohumin, portées par des opérateurs slovaques. La production locale suivra. 
Pour le Minader, cette initiative est importante en ce qu’elle va booster l’agriculture de seconde génération. « il est question que le Cameroun soit autosuffisant en matière de production d’engrais. Ces opérateurs viennent matérialiser cette vision   des pouvoirs publics », dira Gabriel Mbairobe. En deuxième lieu, ces engrais biologiques viennent à point nommé pour permettre aux produits locaux d’être compétitifs sur le marché national. Autre avantage de cette matière, elle sera fabriquée sur la base de produits locaux, qui permettra de réduire de 70% les besoins en engrais. Bertrand Sa’a...

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