Rapatriements volontaires de réfugiés : retour au bercail pour 300 Centrafricains

Des pleurs qui se mêlent à des cris de joie. C'était hier après-midi, au moment où les trois bus affrétés pour la circonstance, et transportant la première vague de 150 personnes ont quitté le site de Gado-Badzere, à quelques encablures de la ville de Garoua Boulaï dans le département du Lom-et-Djerem, région de l’Est. La séparation d'avec ceux appelés à continuer leur vie dans ce camp a été différemment vécue entre ces personnes dont certaines avaient déjà passé plusieurs années ici. Ce départ se voulait le premier acte d'une cérémonie protocolaire qui a débuté avec l'arrivée de la délégation conduite par le ministre de l'Administration territoriale, Atanga Nji Paul. Sur place, il a retrouvé des représentants des organismes du système des Nations unies, dont le représentant du Haut-commissariat aux réfugiés au Cameroun, Olivier Beer.
En prenant la parole, le responsable onusien a remercié les plus hautes autorités camerounaises pour avoir accepté d'accueillir plus de 300 000 réfugiés centrafricains. Il a indiqué que ce sont 300 personnes, sur les 2500 récemment enregistrées pour un départ volontaire. Les réfugiés centrafricains par la voix de Hamadou Ousmanou Biri ont dit leur gratitude pour toutes les facilités octroyées par le Cameroun. Atanga Nji Paul, a redit la disponibilité du gouvernement camerounais à continuer d'œuvrer, non seulement pour l'encadrement sur place de ces personnes en quête de sécurité, mais aussi à travailler dans...