Lutte contre la corruption : le Littoral doit mieux faire

Les performances de la région en cours d’évaluation depuis hier à Douala par le président de la Conac, Rév. Dieudonné Massi Gams.

Le président de la Commission nationale anti-corruption (Conac) a ouvert à Douala hier, 1er juin, l’atelier d’évaluation finale du plan d’action 2020-2021 et d’élaboration du plan d’action 2022 de lutte contre la corruption de la région du Littoral. Etalés sur deux jours, les travaux se déroulent en présence de l’Inspecteur général des services du gouverneur, Simplice Hervé Kengne, du président du Conseil régional du Littoral, Polycarpe Banlog, des représentants des juridictions, des forces de maintien de l’ordre, des délégués régionaux…
Des premiers éléments présentés à l’entame des travaux, il ressort que la région du Littoral avait enregistré un score de 36,57% à l’évaluation à mi-parcours du plan d’action 2020-2021 effectuée en juillet de l’année dernière. La région avait alors enregistré une légère amélioration comparativement aux années antérieures, passant de 27,08% en 2017 à 35,84% en 2018-2019. Cependant, pour cette évaluation finale de 2020-2021, les indicateurs ne semblent pas être en faveur d’une amélioration significative de ce score.
« La courbe de la région du Littoral nous rappelle, en dix ans de mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, que les efforts déployés en matière de lutte dans cette région demeurent largement en deçà de la moyenne de 50% (…) La réalité est là, présente devant nous : la région du Littoral a encore des efforts à fournir », a fait observer Rév. Dieudonné Massi Gams. Pour le président de la Conac, cet état des choses est bien la preuve que l’adhésion personnelle, l’engagement individuel, la participation effective, la planification opérationnelle, ...

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