Axe Ngaoundéré - Tignère : les travaux à la traîne

Constat du ministre des Travaux publics jeudi dernier à la suite de la visite de ce chantier long de 135 km.

Le ton est monté dès le PK 00 jeudi dernier entre le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi et le directeur de la China State Construction Engineering Corp (Cscec), entreprise chinoise engagée dans le bitumage de la route Ngaoundéré-Paro (70 km). Problème : le responsable chinois ne s’exprime ni en français ni en anglais. Pas normal, au goût du ministre. Pour plus d’efficacité, « les ingénieurs doivent communiquer entre eux sans intermédiaire », a lancé le Mintp qui avait à ses côtés le secrétaire d'Etat chargé des Routes, Armand Ndjodom.  Cette ambiance n'était que le début de ce qui a suivi. Dans la présentation de l'ouvrage, les responsables de la maîtrise d'œuvre pilotée par Integc, ont dénoncé l'insuffisance des ressources matérielles et humaines engagées sur cette route par la Cscec. Le long de cet axe, le ministre a personnellement apprécié les travaux exécutés. Il s'agit des terrassements, de l'assainissement, du drainage, d’une couche de fondation de 11 km et de la pose d'une couche de base sur un linéaire de 1,8 km. 33 mois se sont écoulés sur les 36 que devaient durer les travaux. Taux de réalisation à date : 22,9%. L’entreprise sollicite un temps supplémentaire. Financée par le Budget d'investissement public à hauteur de 31,8 milliards, la construction de la route Ngaoundéré-Paro (lot 8) rentre dans le cadre du Plan d'urgence triennal pour l'accélération de la croissance. Pour expliquer les retards observés, la Cscec accuse la non libération des emprises à l’intersection entre les routes nationales 14 et 1 au niveau du carrefour Tibati, la forte pluviométrie, des décomptes impayés, etc.
Pour d'amples informations sur le terrain, le Mintp a multiplié des arrêts sur cette route. Partout où il a marqué un stop (ponts, ...

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