Après Bac: le casse-tête de l’orientation

Entre les grandes écoles, les facultés universitaires et les formations professionnalisantes, enfants et parents ne savent parfois pas où donner de la tête.

« Je veux être actrice. » Chez les Dang au quartier Biyem-Assi à Yaoundé, Merveille, la petite dernière ne veut rien entendre de ses parents. La fille veut être la future Murielle Blanche alors que ses géniteurs ne veulent pas de stars dans la famille. Chaque camp a ses arguments et personne ne veut se laisser convaincre. « Tu es sûre de pouvoir gagner ta vie dans le cinéma ? Je ne veux pas que ma fille mendie à 30 ans », martèle la mère. Le père lui ajoute : « Après le baccalauréat, on ne poursuit plus les études au hasard. Il faut bien réfléchir et ton choix ne me rassure pas. Il vaut mieux que tu ailles à l’Enam. Là-bas au moins l’emploi est assuré. »
Dans cette famille comme dans bien d’autres où l’on attend les résultats des examens officiels, choisir une bonne filière ou une école de formation en vue d’apprendre un métier, n’est pas aisé. Pourtant, il y a tout type de formation au Cameroun. Des études peuvent être poursuivies en médecine, industrie minière, sciences vétérinaires, génie biologique, énergie renouvelable, administration publique, hôtellerie et art culinaire, sciences agricoles, commerce et gestion, informatique et télécommunications etc. Si les offres de formation ne manquent pas, c’est l’orientation fait parfois problème. Pour éviter des échecs causés par un mauvais choix, des conseillers d’orientation scolaire et universitaire ont été mis à disposition dans les établissements. Malheureusement, ils ne sont pas régulièrement consultés. Quand ils le sont même, leurs avis techniques, sont rarement pris en compte. Comme l’explique un de ces professionnels sous anonymat, « lorsqu’un enfant est inscrit dans l&rs...

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