Adamaoua : la défense populaire en appui

Le phénomène d’insécurité lié en grande partie aux prises d’otages avec demande de rançon fait face désormais à une stratégie de « blocs soudé ».

Depuis le 13 juin dernier, la ville de Bélel, dans le département de la Vina et plus tard celle de Meiganga dans le Mbéré sont terrorisés par un tueur fou qui a ôté la vie à sept personnes à Belel et blessé deux autres à Meiganga, à coup d’arme de guerre. Au cours d’une descente effectuée par Yves Bertrand Awounfack, le préfet de la Vina, le 15 juin dernier, l’autorité administrative a réitéré le principe de la défense populaire. Pour le préfet, cette approche devrait se construire en premier lieu au sein des comités de vigilance. Car, dit-il à la population : « vous êtes votre premier rempart sécuritaire ». Au cours d’un échange qu’il a eu avec Djaouro Yaya, chef de troisième degré de Djidjawa, une bourgade de Bélel, il a une fois de plus rappelé l’importance des chefs traditionnels dans le dispositif sécuritaire. Ils ont un rôle de premier plan, puisque leur renseignement a permis de définir le portrait robot du détenteur de l’arme de guerre qui a semé la mort dans les villes citées plus haut. Les spéculations vont bon train sur l’identité du tueur fou, même si du côté des autorités, l’on commence à en avoir une idée.
En effet, les problèmes sécuritaires de la région de l’Adamaoua ont été marqués ces dernières années par le phénomène de prise d’otages avec demande de rançon. Les grandes zones pastorales sont les principales victimes de cette pratique qui entraîne « l’économie de la terreur », combattu par Kildadi Taguiéké Boukar, gouverneur de la région de l’Adamaoua. « Le renseignement prévisionnel prend sa racine dans le ...

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