Gestion des refugiés : 6000 cartes biométriques distribuées

Ce document administratif d’une validité de deux ans renouvelable et accessible aux personnes âgées de 16 ans et plus, donne aux réfugiés la jouissance des droits liés à leur statut, à savoir le droit d’accomplir des actes de la vie civile pour mener une vie décente. Ils pourront désormais posséder des comptes bancaires, acquérir des biens privés ou des titres de propriété, etc. Par l’octroi de ces 6 000 premières cartes de réfugiés, le gouvernement camerounais, avec l’appui du Programme national de développement participatif (PNDP), consacre en collaboration avec le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR), la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) et le ministère des Relations extérieures (Minrex), un projet qui lui est cher. Financée par la Banque mondiale, cette opération est une aubaine pour les bénéficiaires. « À compter de ce jour, tous les réfugiés vivant sur le territoire national pourront désormais avoir droit à leur carte de réfugié. Ils pourront désormais circuler en toute quiétude. Cette opération pilote visant l'identification des réfugiés est une avancée réelle. Il est question de savoir qui entre dans notre pays, l'identifier et suivre son parcours », explique Marie Madeleine Nga, coordonnateur national du PNDP. 
C'est depuis le 25 juin dernier qu'a débuté cette opération d'identification des réfugiés centrafricains vivant dans la région de l'Est. Dans tout ce processus, le PNDP coordonne le financement de l'activité. Le rôle du Minrex est celui de la communication officielle et la supervision générale de la mise en œuvre de cette opération. Le HCR quant à lui sensibilise, informe et mobilise les réfugiés qui doivent se faire identifier. Il se charge par ailleurs du partage des données. La DGSN quant à elle se charge d...