Une affaire de tous

Hier, lundi 11 juillet 2022, l’Afrique a marqué un arrêt pour faire une réflexion sur la lutte contre la corruption. Ce fléau qui se présente aujourd’hui comme une hydre résistant à toutes les tentatives menées pour la détruire. Ce phénomène n’est pas nouveau. Il est même aussi vieux que les sociétés humaines. Et l’on a du reste constaté que, malgré les efforts déployés pour y mettre un terme, la corruption persiste. D’après un rapport rendu public en 2016 par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), la corruption est aujourd’hui l’un des principaux obstacles à la transformation structurelle en Afrique. Elle n’est, hélas pas uniquement le fait de personnes prises individuellement. Elle se fait parfois à une échelle plus grande. Même s’il faut se rendre à l’évidence : il n’y a pas de petite corruption Des efforts de lutte sont déployés depuis de nombreuses années par les Etats pour, à défaut de mettre définitivement un terme au fléau, contribuer à le réduire sensiblement. Mais l’on constate malheureusement que les corrupteurs et les corrompus redoublent d’ingéniosité pour contourner les pièges qui leur sont tendus. Mais, est-ce pour autant qu’il faut baisser les bras dans la lutte contre ce fléau qui cause tant de torts au développement de nos pays ? Certainement pas !  
Dans le cas spécifique du Cameroun, la création de nombreuses structures de lutte contre le fléau, mais surtout les places peu honorables occupées dans les classements mondiaux en la matière il y a un peu plus d’une vingtaine d’années ont sans doute amenés de nombreux Camerounais à prendre conscience de l’intérêt de revoir l’approche de lutte face à ce phénomène. Qu’il s’agisse de la Commission nationale anticorruption (Conac) ou des autres structures, leur avènement a constitué une véritable bo...

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