Absences : le casse-tête du milieu

Cameroun-Nigeria, jour J-1. A 24 heures de l’affrontement entre les deux équipes, les Lionnes indomptables poursuivent sereinement la préparation de ce quart de finale. Les deux derniers jours ont été mis à profit par l’encadrement technique pour asseoir une stratégie et la disposition des pions sur l’échiquier. Sur le plan physique, il n’existe aucune inquiétude. Toutes les 26 joueuses sont sur pied. Malheureusement, pour le quart de finale, le Cameroun devra se passer des services de deux joueuses. Et pas des moindres. Il s’agit de Monique Ngock et de Jeannette Grace Ngock Yango, suspendues pour accumulation de deux cartons jaunes chacune durant le premier tour. Deux maillons essentiels de l’entrejeu des Lionnes indomptables dans le ratissage, la récupération, l’impact physique et le volume de jeu depuis le début de la compétition. 
Quelles solutions s’offrent donc au sélectionneur Gabriel Zabo pour pallier ces deux absences ? Deux, voire trois joueuses, sortent du lot pour occuper les postes des deux sentinelles devant la défense quel que soit le système de jeu choisi. Claudia Voulania Dabda et Brigitte Omboudou font figure de doublures au poste. La première est entrée en jeu à deux reprises durant la phase de groupe. A chaque fois, la joueuse de 21 ans évoluant avec Colette Ndzana au Dynamo Minsk a remplacé poste pour poste l’une des deux milieux de terrains suspendues. Avec 41 minutes de jeu dans les jambes durant cette CAN, elle compte plus de temps de jeu et d’apparition que Brigitte Omboudou. La sociétaire de Rivers Angels Fc Port Harcourt (Nigeria) a disputé 14 minutes contre la Zambie. La rencontre de ce jeudi face aux Super Falcons est...