Agences de transport : le casse-tête permanent
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 14 juil. 2022 11:47
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De la sortie Ouest à la sortie Sud de Yaoundé, la voie publique continue d’être envahie par des véhicules de transport interurbain. Au mépris des dispositions prises par les autorités publiques.
Stella Eze est bien déterminée à rentrer à Douala, sa ville de résidence, ce lundi 11 juillet 2022. Sous le soleil ardent du Carrefour Mvan à Yaoundé, la jeune dame attend le véhicule d’un personnel pour se payer une place. C’est la catégorie dite « Clando », sans identification claire, ni de document d’autorisation à effectuer le transport interurbain, encore moins de parking clairement identifié. C’est en bordure de route, sur la chaussée, que ces « clandos » recrutent le plus grand nombre de leurs passagers. Malgré les embouteillages créés par ces véhicules et leurs intermédiaires spontanés, nombre de passagers ne se découragent pas de les prendre pour rallier d’autres villes. « Je ne veux pas me rendre dans une agence de voyage. C’est trop lent et sur la route, il y a trop d’arrêts. Même si je paie un peu plus cher, je préfère ces clandos parce que nous y allons d’un trait et arrivons directement à Douala », explique la jeune Stella.
Cette situation est l’une des causes du grand désordre, voire la crainte d’affronter la zone de Mvan. De ce côté, sont principalement logées les agences se rendant dans les régions du Littoral, du Sud et du Sud-Ouest. Avec le temps, Musango a fini par s’habituer à sa position. Située en contrebas du Carrefour, avec une entrée presque obstruée par les « clandos », cette agence à destination du Sud-Ouest s’est résolue à trouver un autre point de chute pour embarquer et débarquer ses passagers. Plus loin, certaines agences ont pris le relais et « attaquent » la clientèle presque en milieu de route. D’où les embouteillages devenue une religion sur place.
A l’autre bout de la ville au quartier Tongolo, non loin de Mballa II, le scénario n’est pas si différent. Depuis plus de trois ans, les agences installées à cet endroit sont sommées de libérer les lieux. En janvier 2022, le maire de la ville de Yaoundé a décidé de sortir les griffes, en apposant des sabots sur les véhicules des agences déjà averties. Elles disposaient d’un mois pour libérer les lieux et s’installer sur le site aménagé à quelques kilomètres plus loin, au quartier Olembé, à l’entrée de la ville. Six mois plus tard, il n’en est rien. Les agences de voyage à destination des localités des départements de la Lékié, du Mbam, ainsi que de la région de l’Ouest sont bel et bien présentes. Dès la descente du lieu-dit Feux Tongolo, Super Amigo Voyages attend sereinement ses p...
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