Transfusion sanguine : un système plus efficace au CHU

Le Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Yaoundé passe un nouveau cap. Avec son système de transfusion sanguine rénové, la formation sanitaire est en passe de devenir une référence dans le pays. Hier, la formation sanitaire a présenté les nouveautés de ce système, avec les avantages offerts et surtout, les gains tirés pour les donneurs de sang et les nombreux demandeurs. Pour le Pr. Arthur Essomba, Directeur général du CHU, l’hôpital ne produit qu’entre 1500 et 2000 poches de sang par an, sur les 5000 dont il a besoin. Or, les cas d’urgence se multiplient dans les service d’hémodialyse, de chirurgie gynéco-obstétrique ou aux urgences même. La donne devrait changer avec ce nouveau système.
Concrètement, deux innovations majeures sont à relever. Premièrement, le système est désormais informatisé de l’accueil du donneur à la sécurisation du sang donné. Désormais, les données sont enregistrées en machine. Fini l’époque des registres manuels. Le sang est géré à partir des machines et toutes les informations liées au donneur sont insérées dans un système informatique. « Cette gestion informatisée va permettre à la fois d’identifier le donneur, à la fois de sécuriser le processus qui aboutit à la transfusion », a souligné le DG du CHU. Deuxièmement, il y a gain de temps. En effet, l’hôpital dispose désormais d’un appareil qui permet une analyse sérologique plus rapide du sang reçu. Grâce à l’automate de sérologie infectieuse, il est possible de tester en une fois, les principales infections qui peuvent contaminer le sang telles que le VIH, la syphilis et les hépatites B et C. Le tout en une heure. A l’époque, il fallait effectuer, en plus du test rapide, un test Elisa pour chaque examen pendant environ deux heures. 
Avec ce système rénové, l’accueil des donneurs est mieux organisé. De plus, l’hôpital dispose d’une liste informatisée et anonyme des donneurs. La demande reste toutefoi...