VAR et grincements de dents

Un des clichés traditionnels d’un match de football est celui de la joie des vainqueurs contrastant avec la tristesse ou les larmes des vaincus. Des scènes vécues lundi dernier au terme des demi-finales de la CAN féminine Maroc 2022. Sauf que l’amertume de la défaite de la Zambie et du Nigeria était d’autant plus renforcée par un sentiment d’injustice en raison de l’arbitrage. 
Lors de la première demie, l’Afrique du Sud a battu la Zambie (1-0) sur un penalty de Linda Motlhalo à la 94e minute. Il a été sifflé à la 89e minute après que l’attaquante sud-africaine Jermaine Seoposenwe s’est empalée sur la défenseure zambienne Martha Tembo. La décision de l’Ethiopienne Lidya Tafesse a été contestée par le camp zambien dans un courrier officiel adressé à la Confédération africaine de football. La Fédération zambienne de football a demandé que « le pénalty soit annulé, que le match soit reprogrammé et que l’arbitre soit interdit d’officier tout autre match (dans la compétition) ». Le secrétaire général de la fédération, Adrian Kashala, va même plus loin en fustigeant « avec une grande inquiétude le mauvais arbitrage qui a caractérisé la compétition ». 
Dans l’autre demi-finale Maroc-Nigeria (1-1, 5-4 après t.a.b.), la VAR a également pesé sur le scénario du match. Contrairement à la Zambie, les Super Falcons n’ont pa...