« Il y a beaucoup de potentiel dans ce groupe »

Pouvez-vous faire le bilan de cette phase de la préparation ?
On se prépare pour essayer d’être compétitif. Il y a beaucoup de jeunes joueuses dans le groupe. C’est difficile quelques fois. Il y a des moments où il y a des passages à vide, et il y a des moments de satisfaction. Il y a un peu moins d’expérience. Ça reste irrégulier. Mais, ça progresse. Les jeunes sont très volontaires. Elles travaillent énormément. On a bon espoir. 
Avec le départ de trois titulaires que sont Stéphanie Fotso, Christelle Nana et Laetitia Moma Bassoko, comment avez-vous réorganisé l’animation du jeu dans votre équipe ?
J’ai réorganisé l’animation du jeu avec celles qui sont là. Je ne m’occupe pas de celles qui sont parties. Elles ont décidé de la fin de leur carrière internationale. J’essaye de mettre les unes et les autres aux places où elles peuvent nous apporter le mieux. Le passé, c’est le passé. On est dans le présent. On a un nouveau groupe. C’est un nouveau départ. Ça se passe bien. Dans ce groupe, il y a beaucoup plus de potentiel que lorsque j’arrivais en 2014 avec celles qui sont parties. Après, l’expérience ne s’acquiert pas en un jour. Il faut leur laisser le temps. 
Comment comptez-vous aborder le premier défi qui attend le Cameroun avec la participation à la Challenge Cup, dès jeudi en Croatie ?
Comme toutes les compétitions, on va pour gagner. Toutefois, à la Challenge Cup, le niveau est beaucoup plus élevé. On a beaucoup de jeunes joueuses. On ne sait pas comment elles vont se comporter. On essaye de les mettre dans les meilleures dispositions. Pour certaines, ce sera leur première compétition. Ce n’est pas un souci puisqu’il faut bien commence...