Assistance humanitaire d’urgence : pari réussi pour le Cameroun

L’autre bataille menée par le Cameroun, dans le cadre de la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et même à l’Extrême-Nord, en proie à l’insécurité depuis quelques années, est liée à la gestion des déplacés. Ils sont donc nombreux qui ont quitté leurs localités d’origine pour trouver refuge dans des régions, et même au Nigeria et au Tchad voisins. L’urgence, et surtout la gravité de la situation, ont amené le président de la République à mettre sur pied le Plan d’assistance humanitaire relatif à la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mis sur pied le 20 juin 2018, il a débuté par une collecte de fonds le 21 juin 2018 à Yaoundé, en présence du Premier ministre, chef du gouvernement de l’époque, Philemon Yang. Placée sous la responsabilité du ministre de l’Administration territoriale, cette initiative est au cœur de l’édition spéciale n°12 de Minat Magazine, une publication de ce département ministériel. En 222 pages, elle revient sur les mécanismes mis en place pour apporter l’appui nécessaire aux populations nécessiteuses, les rapports avec les partenaires du Cameroun ayant choisi de l’accompagner dans cette initiative. Ce dernier aspect a quelques fois été au centre des discordes sur le nombre de personnes concernées. Dans son éditorial, le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul, revient sur le sujet. Lorsque le Cameroun affichait 350 000 déplacés internes, certaines organisations partenaires étaient à un (01) million. Une situation qui, de l’avis du Minat, vise à « gonfler l’enveloppe de l’aide humanitaire ». « Le gouvernement a évalué l’assistance aux déplacés internes à 12,7 milliards de F pendant trois ans. Par contre, certains de nos partenaires humanitaires prétextaient qu’il nous fallait 40 milliards de F pour s’occuper des déplacés internes », poursuit-il.
La publication revient aussi sur les multiples descent...