Dérives médiatiques : la mise au point du CNC
- Par Assiatou NGAPOUT M.
- 02 août 2022 12:16
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Le président du Conseil national de la Communication est revenu hier sur les raisons ayant motivé la série de sanctions infligées à certains médias et journalistes le 28 juillet dernier.
Joseph Chebongkeng Kalabubse s’est voulu clair. Les sanctions infligées à certains médias et journalistes le 28 juillet dernier à l’issue de la 31e session ordinaire du Conseil national de la Communication (CNC) ne résultent pas d’une chasse aux sorcières. Face à la presse hier à Yaoundé, le président du CNC est revenu sur les motifs de ces sanctions. D’entrée de jeu, il a fait savoir qu’il s’agit d’un rappel à l’ordre de ceux qui s’illustrent par des démarches peu orthodoxes. Bien plus, il a exhorté les hommes et les femmes des médias à ne pas se laisser influencer par les réseaux sociaux. Cependant, quelques voix s’élèvent pour se plaindre du fait que cette instance autonome de régulation du secteur de la communication sociale favorise certains journalistes qui se rendent coupables d’injures au quotidien, sans être inquiétés. Des plaintes ont été déposées contre eux au CNC, mais cela a abouti à des non-lieux. « Aucunement. Nous sommes une institution républicaine et ce que nous faisons cadre avec les lois de la République. Nous avons donné raison à ces journalistes parce que leurs articles ont été bien écrits et recherchés. Ils ont été épargnés parce qu’ils ont bien fait leur travail. Nous ne voulons pas qu’un journaliste régulièrement formé prenne des informations mensongères sur les réseaux sociaux et les relaie dans les médias. Raison pour laquelle, la presse doit être responsable », se défend Joseph Chebongkeng Kalabubse. Pour ce dernier, les hommes des médias se doivent de respecter les canons de la profession. Avant d’assurer que toutes les sanctions seront appliquées par les autorités administratives contre les brebis galeuses qui ternissent l’image du métier.
Le président du CNC s’insurge également contre la publication des titres pompeux à la Une et ne correspondant à aucun article contenu dans les pages du journal. Certains organes de presse ont même été sanctionnés à cet effet. La suspension de l’exercice du métier de journaliste et de directeur de publication de la station d...
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